AMY SOYOKAZELa classe au féminin

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Tu crains ! ♪ Sois comme moi, ai plus d'entrain ! ♫ ... 18 Y.O ◮ HUIT JANVIER ◮ A VOIR◮MARQUE MAUDITE-t'as la classe, ou tu l'as pas- ◮ PEUT METTRE DU RAITON DANS UNE ARME◮ RAITON ◮ MON CORPS EST TIEN. Tu m'as trempé les cheveux dans le sang de ma mère, tu ne laveras jamais cela, même par l'amour que tu m'as gravé de ton propre sang sur le front. Toi dieu qui m'a fait différent, toi grand manitou de la vie. Tu te crois tout permis ? As-tu vu comment tu m'as fais, je me sens frêle, impuissant, et pourquoi, pourquoi tu m'avais enfouis un démon. Dans le plus profond de mes entrailles je sens encore une once, une infime partie de lui, de son être démoniaque et instable. Tu as osé faire de mon intime personne, un affront vivant. J'ai un visage si froid, si repoussant, si répugnant. Tu m'as gravé du noir de jais autour des yeux, tu m'as fais une bouche pincé, pas un sourire n'émane de ma personne. Juste de la froideur, des larmes. Même si mon visage s'est réchauffé au gré de mes printemps, au gré du sable chaud de mon pays. Dans mes yeux aux perles du soleil, on voit toujours cette lueur d'icerberg, et de glaciale fierté. Tout mon physique reflète l'incapacité à aimer de mon âme. Je suis un plante râpeuse, froide, inaccessible. Tu ne m'as pas sculpté à ton image idyllique et parfaite, oh non, tu m'as donné la froideur de cet être qu'est mon paternel, sans même m'offrir un peu de mes origines maternelles. Oh je t'en veux, je t'en veux réellement. Pour bâcler ton travail, autant ne jamais le commencer. Sale égoïste surplombant les hommes ! Je ne suis qu'une âme errante, je ne maîtrise plus rien, ni mon coeur ni mon âme. Si je suis encore là, sur terre, c'est grâce à quelqu'un, je n'ai jamais su me défendre seul. Je dois une éternelle reconnaissance à mon village, mais j'en ai plus qu'assez, je ne veux plus vivre. Je veux rejoindre ceux qui me sont chers là-haut. Tous morts de ma faute. Je ne suis qu'une mauvaise herbe, mais pourquoi, pourquoi, me prend on encore pour une belle fleur de lys. Je ne suis pas une belle rose épanouie, je ne suis qu'un chrysanthème, une mauvaise fleur, pourrie jusqu'à la moelle. Je ne sais rien faire d'autre que de penser à moi, je ne suis qu'un être taciturne et mauvais. Je parais si bien, je me fais voir si bien, alors que je suis tout le contraire. Ma mère a donné sa vie pour moi, comme mon père, comme ma grand-mère, je ne suis rien qu'une petite merde, je souhaite ma mort ; je ne leur suis même pas redevable au final. Suis-je si irrespectueux de mes aïeuls ? Au final je suis comme lui.. Lui qui a créché maintes et maintes années en ma petite personne égoïste, je croyais me cacher derrière lui mais il a déteint sur moi. Je ne suis qu'un mauvais orgueil, un narcisse moisi à jeter. Croyez moi, croyez moi si vous le voulez, je ne peux vous aimer, ne me faites pas confiance, je ne suis pas bon.

Tout est finie ...

Il faisait froid, l'hiver battait son plein, le ciel de coton se battait avec l'ardeur du soleil. Lui était emmitouflé dans un pull de laine, apitoyé sur son sort, appuyé sur l'encadrement de sa vitre. Elle soufflait un air ardent sur le givre de la vitre, les cristaux de givre se craquelaient pour laisser place à une transparence parfaite. Elle entreprit de poser la paume de sa main sur cette vitre glaciale. Elle pensait, au fond de lui, à des hivers passés, des hivers lointains, des hivers heureux. Mais heureux, l'avait-elle était un jour ? Elle était frustré de ce que lui avait offert la vie, frustré de n'être que lui. Elle déplaça lentement sa main vers la poignée de sa fenêtre pour l'ouvrir délicatement. Les mouvements de ses frêles mains étaient fluides et sans fioritures. Elle passa sa tête par l'embrasure de la fenêtre, l'air était frais, picotant ses joues qui devenaient rouge. Les infusions de sang le long de ses joues lui donnaient un air enfantin, contrastant avec le côté si dur de son visage. Elle s'empressa de refermer la fenêtre quand trois petits coups retentirent à sa porte. C'était sûrement sa conseillère, qui venait lui demander une foutaise, une petite information officielle de pacotille.

AMY▲ Entrez. le ton était las.
CONSEILLERE ▲ Amy-sama, je viens de la part du conseil, puis-je vous poser une question.
AMY▲ Je ne veux pas de questions. Allez vous en

La mine de la femme se rabougrie et elle repartit aussitôt, les joues rouges pivoines. En lui-même Amy était bien content qu'elle soit partie, même si elle ne trouvait aucune logique dans la situation. Elle venait d'user sa salive, pour rien, et elle aussi. Elle haussa les sourcils, vaquant à ses petites activités. Il prit une pile de dossiers à cacheter. Tout en pensant à sa famille, sa soeur, son frère, son passé, naruto, shikamaru, il cachetait les dossiers, en soufflant ci et là. Elle en avait plus que marre de vivre, elle espérait que le déclin approchait, ielleespérait même au fond de lui, une guerre, où il pourrait partir en héros en protégeant son village. La mort servirait de dette pour ceux qui avaient donnés sa vie pour lui. Elle se frictionna les mains, pour se les réchauffer. Une larme perla de son oeil gauche pour rouler le long de sa joue avant de s'écraser sur le portrait de sa mère et de lui bébé, qu'il tenait sur ses genoux.

AMY ▲ Maman...

Changez mon nom en Amy Soyokaze, s'il vous plait.
Je ne peux pas mettre de lien, si vous pouviez régler ce problème merci